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Pas sans toi

21 août 2012

jour 7

  

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     Je me traîne, mon ventre me brûle, je me « cacochymise », je ne dors plus vraiment la nuit, je me réveille en sursaut, avec l’impression que mon âme, mon essence s’enfonce  dans le sol laissant ma coquille charnelle vide sur le lit. Je me réveille et je crois que tu es mort. Tu n’es pas mort, non, tu me quittes et c’est moi que tu étouffes dans ta tête dans ton esprit pour pouvoir retourner avec ton  joli mensonge…pour que tes enfants aient une vraie famille…. je ne te proposais pas une famille de bakélite

C’est quoi une vraie famille …….

 

Ma tristesse, mon chagrin m’enveloppe, et m’éloigne de tout.

L’inquiétude  d’être seule dans cette immense maison familiale en plein mois d’août  n’existe plus. Je voudrais disparaître. Les bruits du bois qui craque, les phantasmes d’ombres,   les hululements, le galop des petits animaux nocturnes sur le toit ne me causent plus  aucune crainte. Je suis insensible à tout ce qui est exogène, mon corps et mon esprit sont tendus algiques depuis l’intérieur. Ton impression rétinienne persistante ne me laisse plus entrevoir l’environnement.

Je nourris le chien, c’est tout.

Il est toujours à mes côtés ne me lâche pas, il marche sur le talon de mes tongs  à rester  si collé à moi...

Je n’écris pas tous les jours, j’en suis  incapable. Je n’ai plus de mots, plus de force pour qualifier et essayer de sortir ce mal que tu m’infliges. Je t’avais laissé suffisamment  le choix de me quitter avant que l’on n’en  arrive si loin. Je t’ai moi même quitté pour que tu n’aies pas à le faire et puisses recouvrer le cours de ta vie. Tu es revenu à chaque fois en m’aimant et me promettant que ce que tu désirais c’était vivre avec moi enfin, nous et nos enfants, que tu surmonterais ces peurs et tes vieux démons qui t’empêchaient de vivre pleinement. Je n’écris plus car cela devient de l’auto-érotisation du mal que tu me fais. Je ne suis pas particulièrement masochiste….mais «  je t’aime d’amour » et ceci est une faiblesse massive laissant la porte ouverte à beaucoup de débordements de la part de l’être aimé. Tu ne t’en prives pas…tu aurais tord. Je veux croire que la pureté que je maintiens à t’aimer, dans mes actes dans mes pensées, finira par sublimer ce qui doit être ou pas.

 

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16 août 2012

Jour 2

Tu m'as appelée....

Je n'ai pas bien compris. tu étais confus dans tes paroles,

la seule chose que j'ai réussi à te dire c'est que je t'aimais et que tu me manquais terriblement.

AAAArgh mon dieu, le monde des petits poneys: je suis une loque lopettée  à mort....enfin je le suis devenue. Il est révolu le temps où j'étais un warrior et y avait pas intérêt à me faire le coup du "hum je dois réfléchir, j'ai tout en tête, hein vous inquiétez pas, les pros ans cons du lave vaiselle dont vous m'avez fait l'article, très bien la petite robe rouge en passant, mais je vais vérifier , belle paire de miches, aussi vous êtes libre ce soir ? si mon vieux et fidèle bourre gnouffe à moi fonctionne encore "

d'ailleurs personne ne me l'avait faite avant toi.

et là tu m'as faite voyager avant de raccrocher, tu as soufflé doucement:

"j'espère que l'on va se revoir bientôt"

Une réussite totale.

 

 

15 août 2012

Jour 1

Dès le premier instant le manque de toi m'a empoigné le ventre.

Tu as dit quatre semaines sans contact aucun,  tu as besoin de te retrouver, de savoir ce que tu veux vraiment....et moi je suis juste le bout de chagrin encore vivant qui doit attendre un verdict déja couru d'avance. Vas y " steady cash" foooonce.... sur place, j'ai dit Steady pas "ready cash le crack machine".

Quatre semaines...

Chaque petites minutes va être un poignard malicieusement piqué dans ma chair.

23H50, je ne suis qu'à une heure de ta voix. Je devrais profiter de ces petites particules qui flottent encore, où tu es près de moi,  ta voix emplit l'espace.

Evidemment, losrque le silence est retombé, j'ai pleuré comme une petite madeleine  over-hydrated.

 

Attention futur lectorat je vais vous assommer d'un poncif vrai (je suis exangue je ne devrais pas commencer à écrire là tout de suite et attendre de surmonter ma chiure d'enccre banale, attendre ? non, je suis en état avancé de survivance, les mots te prolongent et m'insufflent une petite lumière) d'une vérité qui me tient au corps et au coeur et ne me lâche pas depuis le premier jour tadaaaam:

Je t'aime , tu es l'homme qui me comble, me rassemble, me vivifie par une onde amoureuse qui passe par ta voix pénétrante, ton intelligence, les moments où tu t'autorises enfin à être toi quand nous sommes tous les deux,  et le coup de grâce donné par ton merveilleux  chibre. Tu me donnes envie de vivre chaque seconde de cette vie que je trouvais encombrante avant de te rencontrer ( c'est chiant non, les belettes amoureuses...)

Je te trouve terrifiquement beau, même quand mon oeil bien moins amoureux que moi, constate que, comme tout le monde, tu as des petites faiblesses.

Je fais fi de tout, j'aime tout: toi, et ton bestiaire embarqué,  tes crottes de lapin qui surnagent au flush, des accointances avec des hérissons gazeux, quand tu pouffes de rire à la cheschire, ton côté marsupilami tchong tchong quand tu es heureux.

Tiens

hum, il manque ton côté noir  quand tu n'arrives pas à tout concilier, les enfants et moi.

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Madame, votre homme est mono-tâche ? votre homme a une grande capacité à bien cloisonner chaque aspect de sa  vie, mais il n'arrive pas à manoeuvrer de façon à  ce que tout se rencontre et se potentialise vers une vie commune avec vous ? Madame? nous avons DAS solution: Une bonne claque dans sa gueule et tout devrait se mettre en route....ne  nous dites pas merci, c'est avec bon coeur.

Naaaaan, mais ca va pas IP ? un homme c'est fragile, ça a besoin d'être soutenu et aimé....la claque dans sa petite gueule de con à 10 balles? ça va pas nan? ......

T'es fou IP

.....

Enfin en dernier recours quand il t' a un peu trop marché sur la tronche avec tous ses bobos qu'il ne gère plus, qu'ils sont tous là dans une espèce d'obésité morbide qui l'empêche d'avancer, et qu'il passe son temps à te bousculer, presque méchamment la crapule.

Là on peut commencer à considérer la chose

J'ai essayé, mais je me suis laissée dépasser par la peur de te perdre....résultat: tu m'offres le fameux et  fumeux break de la mort qui tue.

Jour 1: Ca y est je commence à décéder de mon futur trépas.

35 ans et toutes ses dents, la claque dans la poire ça peut  marcher aussi pour moi ?

 

Pas sans toi

 

 

 

 

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Pas sans toi
  • Quatre semaines...toi et moi sommes exténués dans cette histoire. Trois ans et demi, on avait presque surmonté la triennale qui affole régulièrement tous les ELLE et autres journaux de donzelles. Aujourd'hui je t'écris pour ne pas sombrer irrémissiblement
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